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22 juin 2013

Interviewe de Son Exellence Alexandre Orlov par la Voix de la Russie, sur le 50ème Salon de l'Aéronautique et de l'Espace du Bourget (Jeudi 20 Juin 2013)

Éditorial de lucienne magalie pons





 Son excellence Alexandre Orlov , Ambassadeur de la Fédération de Russie en France, était interviewé  Jeudi  20 Juin par la "Voix de la Russie" à titre exclusif, sur le 50ème Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace du Bourget.


Une fois de plus je tiens à faire valoir que l’aviation et l’espace seraient les deux domaines qui connaissent la plus durable et fructueuse coopération entre la France et la Russie".


авиасалон Ле Бурже 2013 Alexandre Ayroulet
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Interview exclusive de l’Ambassadeur de Fédération de Russie en France Son Excellence Alexandre Orlov.

La Voix de la Russie. Votre Excellence, l’équipe de La Voix de la Russie s’est assurée du franc succès de nos avions au 50ième salon du Bourget. Pourriez-vous nous dire ce que vous en pensez ?
Alexandre Orlov. Vous avez raison que l’intérêt traditionnel nourri pour le Salon Aéronautique et Spatial du Bourget est plus qu’immense aussi bien parmi les professionnels de ce corps de métier que la communauté diplomatique de Paris sans parler du public traditionnel qui aura l’occasion de visiter ce Salon pendant le week-end prochain. Il est notoire que Le Bourget est, à l’échelle plantétaire, le plus grand événement de ce genre. Il est biennale avec la participation de toutes les compagnies du secteur du monde entier. Je vous rends parfaitement raison lorsque vous dites que cette année-là nos stands ont été les plus intéressants, les plus nourris en formation insolite, les plus représentatifs du point de vue des technologies de pointe présentés. En gros, il y a eu 46 compagnies russes qui y ont pris part, tous du domaine de l’espace et de l’aviation et ils ont tous montré les derniers acquis technologiques de leur cru. Le point de vue le plus commun veut que la vedette ait été tenue par notre avion de chasse multifonctionnel Su-35, grande première pour le large au Bourget et, à mon sens, grosso modo, à l’étranger. Tous sont restés bouche bée à la vue de la classe suprême de la réalisation de la voltige aérienne d’un appareil de combat. L’avion a été présenté aussi bien en vol qu’à l’état stationnaire.
Un très grand intérêt a été suscité par notre hélicoptère de combat Ka-52 Alligator qui, lui aussi, n’a pas son équivalent au monde. Un autre avion présenté fut le Yakovlev 130 et notre avion passager de courte portée Soukhoï Superjet-100 qui vient d’être déjà commercialisé à l’échelle internationale. Il fut même l’objet des transactions lors de ce Salon-là. En particulier, c’est le transporteur aérien mexicain qui l’a présenté comme sa propriété et sous ses couleurs à son stand. Il est important de faire valoir que tous les avions précités ne sont pas des prototypes, mais des appareils de combat déjà intégrés dans notre armée de l’air. Cela est extrêmement important ! Il en va de même pour Soukhoï Superjet-100 passé au stade de la réalisation commerciale.
Il est à noter que nombrex étaient les avions en faisant abstraction de la technique de combat, bien sûr, qui à l’instar de Soukhoï Superjet-100 ont fait objet d’une large coopération internationale. Le Superjet, lui, aurait jusqu’à 40% de pièces et éléments fabriqués en coopération avec nos collègues étrangers, à commencer par nos partenaires français et italiens. Je pense notamment à Safran et Thales le premier se spécialisant sur les propulseurs pour le SuperJet et le second sur l’avionique.
Le Bourget n’est pas qu’un terrain de démonstration des derniers achèvements dans le domaine de l’aviation et de l’espace. C’est également un haut lieu d’affaires où l’on voit de multiples transactions et accords signés. Nos stands ont accueilli des dizaines de séances de négociations et rencontres de travail et pas seulement avec les Français mais avec les représentants des pays les plus divers qui se sont déplacés à cette occasion en France. Un grand nombre de contrats a été bel et bien signé. Je ne vais naturellement pas vous en faire une liste exhaustive mais l’un des plus importants parmi eux est celui avec l’Agence Spatiale Européenne. Il porte sur l’exploration de la Lune avec des moyens techniques robotisés. Ainsi donc, entamée en 1966, notre coopération avec la France dans le domaine spatial, est en train de se développer avec succès.
Si on se penche sur la composante aéronautique, il y a à mon sens, un accord intéressant à citer : c’est celui qui a été passé entre l’usine d’aéronautique civile d’Oural et la compagnie autrichienne « Diamond Aircraft Industries » sur le travail en commun dans le domaine de l’élaboration du concept et la production en Russie d’un avion léger universel.
En dressant le bilan je suis à même de dire qu’incontestablement ce Salon fut l’un des plus illustres et réussis pour l’aéronautique russe. Je veux également faire valoir que c’est la première fois depuis 10 ans que nous avons présenté notre technique militaire qui suscite toujours un très fort intérêt et une demande à l’avenant. Je constate la justesse de la décision politique prise à Moscou : exposer à ce 50ième Salon du Bourget nos appareils de combat ultramodernes Su-35 et Ka-52. A en juger par l’intérêt porté par le public, cette décision s’est avérée pleinement justifiée. Nous espérons que cet intérêt générera, à son tour, la signature des contrats intéressants et au plus haut point utiles pour nous.
LVdlR. Votre Excellence, pourriez-vous expliciter un peu la position française. Nous avons constaté l’absence de F. Hollande. Mais le Salon fut marquée par une visite-éclair intattendue du ministre de la Défense de Russie Sergueï Choïgou...
Alexandre Orlov. J’aurais du mal à comparer Sergueï Choïgou à un éclair ! Mais il est incontestable que sa présence au Salon a été aperçu par tous. Parce qu’il va de soi que la visite d’un tel événement représentatif par le ministre de la Défense de la Fédération de Russie est un geste politique témoignant  d’un très haut niveau politique des relations inter étatiques entre la Russie et la France et ce, à plus forte raison, dans le domaine de la coopération militaire et technico-militaire. Au cours des dernières années, il est possible que la France est devenu le pays le plus privilégié pour nous dans le domaine d’une coopération politique avancée que nous n’avons peut-être avec aucun autre pays occidental. Aujourd’hui même cela s’avère fort prometteur et ouvre des perspectives. Lors de son séjour en France Choïgou a su débattre de ces questions aussi avec son homologue français Le Drian. De ce point de vue on peut juger sa visite comme tout à fait appropriée et utile pour le développement général des relations politiques respectives entre la Russie et la France.
Pour ce qui est de l’attitude des dirigeants français à l’égard du Salon, je me permettrais de vous contredire en déclarant que traditionnellement les Français accordent à cet événement une très grande importance. Le premier-ministre de France Jean-Marc Ayrault a été présent à l’ouverture du Salon. Le Président de France François Hollande doit le visiter ce vendredi. Ainsi donc les deux dirigeants suprêmes de la France auront visité ce Salon. Ils se verront présenter, sans aucun doute, les produits les plus performants. Et en premier lieu, ils vont s’intéresser à la production de leur propre aéronautique. C’est les avions de la famille Airbus. Une grande première de ce Salon est incarnée par la démonstration du nouvel avion cargo militaire Airbus A 400. Il a d’ailleurs largement profité de nos solutions technologiques que nous avions mises au point au préalable avec nos partenaires ukrainiens à la création de l’Antonov 70, lui aussi, présent aujourd’hui au Salon. On y verra en outre l’avion de longue portée Airbus A 350 qui vient de réaliser son premier vol d’essai à la veille de l’ouverture du Salon. On s’attend à le voir passer au-dessus de l’aérodrome du Bourget à l’occasion de la visite du Président Hollande ce vendredi. Selon les commentaires de Français, l’avion n’est pas encore entièrement au point. Il n’y a pas de salon à l’intérieur que la coque c’est à dire les éléments de base de cet airbus. Il sera encore finalisé mais il vient de prendre son envol. Ceci est indubitablement un haut achèvement de l’aéronautique européenne qui intéresse, entre autres, nos compagnies de transport aérien, à savoir Aéroflot et Transaéro...
Une fois de plus je tiens à faire valoir que l’aviation et l’espace seraient les deux domaines qui connaissent la plus durable et fructueuse coopération entre la France et la Russie.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_06_21/Le-Bourget-la-Russie-gagne-sur-toute-la-ligne-4366/

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