A
l'appel à la grève générale, lancé par deux syndicatsles Grecs se sont mobilisés pour soutenir quelques milliers d'employés du groupe ERT (Elliniki Radiofonia Tileorasi), qui se retrouvent au chômage technique.
Une mobilisation de masse :.
Ils étaient près de 20 000 à manifester dans les rues de plusieurs villes grecques, afin de protester contre la fermeture du groupe audiovisuel public ERT.
Ils étaient près de 20 000 à manifester dans les rues de plusieurs villes grecques, afin de protester contre la fermeture du groupe audiovisuel public ERT.
Quelques 10 000 à Athènes : Les
manifestants athénien se sont rassemblés devant le
siège de l'entreprise, situé à Aghia Paraskevi, dans la banlieue nord d'Athènes, pour dénoncer ce que les slogans qualifient "de coup d'Etat".
Parmi eux, le radical de gauche, leader de l'opposition, Aléxis Tsípras, était venu soutenir les salariés d'ERT et plus largement le peuple grec, exhortant ce dernier à lutter "pour défendre la démocratie".
Le pays, dirigé par le conservateur Antónis Samarás, connaît, avec cette fermeture précipitée du groupe audiovisuel public ERT, la reprise d'un mouvement social, grèves et manifestations, ce mouvement de protestation et de colère peut trouver son prolongement dans une crise politique, à Athènes, le radical de gauche, leader de l'opposition, Aléxis Tsípras, était venu soutenir les salariés d'ERT et plus largement le peuple grec, exhortant ce dernier à lutter "pour défendre la démocratie".
Le pays, dirigé par le conservateur Antónis Samarás, connaît, avec cette fermeture précipitée du groupe audiovisuel public ERT, la reprise d'un mouvement social, grèves et manifestations, ce mouvement de protestation et de colère peut trouver son prolongement dans une crise politique, à Athènes, le radical de gauche, leader de l'opposition, Aléxis Tsípras, était venu soutenir les salariés d'ERT et plus largement le peuple grec, exhortant ce dernier à lutter "pour défendre la démocratie".
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Résumé en quelques notes :
Les responsables de la Troïka
étaient Lundi à Athènes pour reprendre l’audit des comptes grecs et pour effectuer le
contrôle des réformes, en vue de s’assurer de l’état d’avancement de la
politique de rigueur et d’austérité,
que les créanciers de la Grèce
(UE – BCF –FMI) exigent de la Grèce en priorité, notamment la réduction du nombre des
fonctionnaires et la suppression ou la fusion des organismes public
Dès Lundi soir les représentants de la Troïka s’entretenaient
sur la restructuration du secteur
public, avec Antonis Manikatis, Ministre de la Réforme administrative.
Sans doute la Troïka a-t-elle
estimé
au cours de cet entretien que le Schmilblick de l’austérité n’avançaient pas aussi vite
que le souhaitent les financiers de la Grèce, toujours est-il que le lendemain
Mardi, le Gouvernement Grec annonçait devant la presse, la fermeture immédiate des chaînes de télévision
publiques grecques ERT.
ERT fait partie des multiples organismes d’Etat qui devaient
être restructurés ou fusionnés, en vertu du protocole d’accord signé précédemment entre la Grèce et ses bailleurs
de fonds, et l’annonce précipitée de sa fermeture immédiate par le Gouvernement
a mobilisé les syndicats lesquels ont dénoncé
cette mesure comme une radicalisation sans
précédent et ont accusé le Gouvernement
d’avoir cédé à la pression de ses
créanciers internationaux alors que les opérations de contrôle de la Troîka
ne sont pas terminés.
Pour justifier sa décision le gouvernement a accusé le groupe
de mauvaise gestion :
«La diffusion d’ERT
s’arrêtera après la fin des programmes ce soir», avait déclaré à la presse le
porte-parole du gouvernement, Simos Kedikoglou, soulignant qu’ERT, composée de
trois chaînes, constitue «un cas d’absence exceptionnel de transparence et de
dépenses incroyables. Et tout ceci prend fin maintenant» a-t-il rajouté.
Toutefois il a indique que les chaînes de télévision « rouvriraient » sous une autre forme,
avec un nombre réduit de salariés , et que tous les salariés
actuels d’ERT, au nombre de 2 656, recevront une compensation et seront
autorisés à postuler à nouveau à un emploi dans la nouvelle structure.
Les chaînes de la radio-télévision publique ERT ont cessé
d’émettre mardi peu après 23h00 (20h00 GMT) , les écrans sont devenus noirs,
l’émetteur principal situé sur une montagne près d’Athènes ayant été neutralisé
par la police, selon une source syndicale .
Panayotis Kalfayanis
le Président du principal syndicat des salariés de la télévision a déclaré à l’AFP : «C’est illégal. Le gouvernement a arrêté
l’émetteur principal. Cela ressemble plus à un gouvernement de Ceausescu qu’à
une démocratie».
Le syndicat GSEE a écrit dans un communique : «ERT appartient au peuple grec... c’est le
seul média indépendant et la seule voix publique, qui doit rester dans le domaine
public ... nous condamnons cette décision soudaine»
«C’est un choc total», a commenté auprès des agences de
presse un journaliste de la rédaction, Pantelis Gonos,
«Le gouvernement, sans consultations ni discussions, a choqué
tout le monde en annonçant la suspension à minuit de la télévision, tous les
écrans vont être noirs et personne ne sait quand elle rouvrira», a-t-il dit.
«En tant que journalistes, nous allons essayer de la maintenir ouverte et de
poursuivre les diffusions jusqu’à ce qu’on nous ferme. Peut-être vont-ils faire
venir la police ?» s’est-il interrogé.
Dès l’annonce du Gouvernement, des centaines de personnes commençaient à
affluer dans la Banlieue Nord d’Athènes, pour se
regrouper autour du siège de la télévision publique,
Le syndicat de journalistes Poesy a appelé à une grève
immédiate de soutien dans les médias privés. «Le gouvernement est déterminé à
sacrifier la télévision publique et la radio» pour satisfaire ses créanciers, a
déploré le syndicat.
Avant l’annonce de fermeture, le gouvernement avait rendu public dans la
journée un texte législatif autorisant l’arrêt du fonctionnement d’un organisme
public en cas de fusion ou de restructuration.
Les deux principaux syndicats du secteur public et du privé avaient appelé la veille à
la grève générale pour dénoncer ce qu'ils
dénoncent comme une
"décision en forme de coup d'Etat visant à bâillonner une
information impartiale".
Selon les syndicats, en fermant ERT, le gouvernement
satisfait d’un coup l’objectif assigné par les créanciers de la Grèce de
supprimer 2 000 emplois publics d’ici à la fin juin. C’est une «solution facile
pour répondre aux exigences de la troïka», a souligné le syndicat Poesy,.
De son côté la
Confédération des fonctionnaires du service public Adedy a qualifié le texte
législatif de «coup d’Etat».
L’appel des syndicats a été entendu, entre 15 000 et
20 000 personnes ont manifesté dans plusieurs villes , ce jeudi 13 juin, contre la fermeture de la
radio-télévision publique, l'ERT.
A Athènes même, quelques 10 000 personnes étaient rassemblées devant le siège de l'Ellinikí
Radiofonía Tileórasi (ERT), à Aghia Paraskevi, dans la banlieue nord de la
ville.
Une grande banderole
déployée devant le grand bâtiment historique de l'ERT appelait les
citoyens "à ne pas rester sans réaction" car "on brade
tout". "On continuera d'occuper le bâtiment", affirmait Cariotis Kyriakos, journaliste radio depuis
vingt-six ans, qui filtrait les entrées au rez-de-chaussée.
"Nous espérons que les deux autres dirigeants politiques
de la coalition gouvernementale [les socialistes et la gauche modérée,
partenaires de la Nouvelle Démocratie du premier ministre conservateur, Antonis
Samaras] vont réagir fortement et faire chuter ce gouvernement, c'est notre
espoir", ajoute un de ses collègues, devant la photo placardée sur une vitre du
directeur général de l'information, Emilios Liatsos.
Ce directeur est
accusé d'avoir "permis" la fermeture de l'ERT, une décision prise
seulement par les conservateurs de Monsieur.Samaras.
Devant l'immeuble de ERT, beaucoup parmi les manifestants appartiennent à
la fonction publique, postiers, employés des télécommunications, ou simples
citoyens choqués par l'interruption brutale des écrans "Ils
veulent vendre la télévision, l'eau, ils veulent tout vendre en Grèce", a résumé Olga Papaïossif,une institutrice venue manifester, d'une manière générale les travaileurs grecs, le peuple n'en peut plus , ils sont nombreux à protester, et bien que le fond pour eux de leurs revendications est social, il réagissent aussi sur contre le Gouvernement qui selon certains atteint aux libertés et par définition à la démocratie :
"Tout le monde se dit que si un gouvernement
démocratique a pu faire ça, il peut faire n'importe quoi" a résumé résume un journaliste.
Je n'ai pas développé en profondeur tous les aspects de la question, surtout en ce qui concerne l'aspect politique , j'attends de voir ce qui va se passer dans les jours prochains et comment va réagir l'UE.
Mais en revue de presse, ci-dessous, vous pourrez lire, si vous le souhaiter des développement faisant le point ( ou à peu près) sur tous les aspects liés à ce que l'on peut appeler selon moi "La triple crise Grecque : financière, économique, sociale, et politique" :
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