Atmosphère glaciale au sujet du conflit syrien qui fait le sujet d'échanges entre les dirigeants européens et le Président Russe Vladimir Poutine, un seul point d'accord tous veulent négocier, mais chacun reste sur ses positions , pour David Cameron le Premier Ministre Britannique et François Hollande le Président Français ils veulent livrer des armes aux rebelles, le Président Russe Vladimir Poutine soutient le Bachard El Assad le Président Syrien, Barak Obama le Président des Etats Unis nage entre différentes propositions mais lui aussi penchent du coté des rebelles.
Nous avions entendus ces dernières semaines les déclarations et lu les communiqués de ces chefs d'état sur leurs intentions au sujet de la Syrie, tous espéraient se rencontrer à Genève en conférence pour négocier, aucune date n'était fixée, mais depuis le 16 juin à Londres ils se sont retrouvés les uns et les autres pour s'exprimer bilatéralement face à face , en marge du G8 , une façon de tenter de déblayer le terrain de leurs désaccords , avant d'aborder le dossier Syrien tous ensemble en réunion sur la table du G8 où le conflit Syrien est l'un des des plus importants dossier à discuter..
Toutd'abord il y a eu à Londres le 16 juin , à la veille de l'ouverture du G8 , une conférence de Presse bilatérale entre le Premier Ministre britannique David Cameron et le Président Russe Vladimir Poutine au cours de laquelle Vladimir Poutine a martelé sur le conflit syrien quelques remises à niveau :
extrait de sa déclaration :
...
"A propos de la fourniture d'armes au Gouvernement d'Assad et la question de savoir qui a le sang du peuple syrien , - y compris le sang des enfants _, sur les mains, je suis sûr qu'aucun d'entre vous ne peut nier que les deux parties ont du sang sur les mains.
" La question de savoir qui est à blamer se pose toujours.
" Je suis sur que vous êtes d'accord que nous devrions sûrement pas aider des gens (ndlr : les rebelles) qui non seulement tuent leurs ennemis, mais les dépècent et mangent leurs entrailles devant les caméras.
"Est-ce ces gens-là que vous voulez soutenir ? Voulez-vous les armer ?
"Si c'est le cas, il semble qu'il y ait très peu de relation ici avec les valeurs humanitaire que l'Europe a épousées et répandues depuis des siècles.
"En tout cas , nous en Russie , nous ne pouvons concevoirune telle situation.
"Mais jetant les émotions de côté et adoptant une approche très purement de travail sur la question, permettez moi de souligner que la Russie fournit des armes au Gouvernement Syrien légalement reconnu, en pleine conformité avec les règles du droit International.
"J'insiste sur le fait que nous ne violons aucune loi et je demande à nos partenaires d'agir dans le même sens.
...
Voir la vidéo :
extrait de sa déclaration :
...
"A propos de la fourniture d'armes au Gouvernement d'Assad et la question de savoir qui a le sang du peuple syrien , - y compris le sang des enfants _, sur les mains, je suis sûr qu'aucun d'entre vous ne peut nier que les deux parties ont du sang sur les mains.
" La question de savoir qui est à blamer se pose toujours.
" Je suis sur que vous êtes d'accord que nous devrions sûrement pas aider des gens (ndlr : les rebelles) qui non seulement tuent leurs ennemis, mais les dépècent et mangent leurs entrailles devant les caméras.
"Est-ce ces gens-là que vous voulez soutenir ? Voulez-vous les armer ?
"Si c'est le cas, il semble qu'il y ait très peu de relation ici avec les valeurs humanitaire que l'Europe a épousées et répandues depuis des siècles.
"En tout cas , nous en Russie , nous ne pouvons concevoirune telle situation.
"Mais jetant les émotions de côté et adoptant une approche très purement de travail sur la question, permettez moi de souligner que la Russie fournit des armes au Gouvernement Syrien légalement reconnu, en pleine conformité avec les règles du droit International.
"J'insiste sur le fait que nous ne violons aucune loi et je demande à nos partenaires d'agir dans le même sens.
...
Voir la vidéo :
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Rappelons que du coté occidental, notamment côté Français, on reproche à la Russie de continuer à livrer des armes à Damas.
Le Lendemain 17 Juin lors de la première journée du G8 , dès son arrivée avant même l'ouverture du G8 , le président de la République Française François Hollande, devant la presse
française et internationale, et pour répondre aux questions des Journalistes sur le conflit Syrien, s'était montré très offensif dans ses propos à l'encontre de la Russie :
extrait :
"Comment peut-on admettre que la Russie continue de livrer des armes
au régime de Bachar al Assad alors que l'opposition n'en reçoit que très
peu et est aujourd'hui massacrée ?", martelait François
Hollande en évoquant les 100.000 morts qu'a fait selon lui le conflit, le
chef de l'Etat français estimait aussi que la Russie ne pouvait pas être
"insensible" à la situation humanitaire ou imaginer que le président
syrien puisse rester au pouvoir.
Un peu plus tard, toujours le Lundi 17 Juin, il apparaissait que le ton offensif du côté de
François Hollande ait quelque peu baissé, en effet les médias rapportent une
déclaration de François Hollande tout juste avant un entretien bilatéral avec
Vladimir Poutine :
_ "Je pense qu'il ne faut pas avoir trop d'illusions. Ce
n'est pas ici, au G8, que nous allons trouver la solution", a constaté le
chef de l'Etat français ...........,
"Mais ça peut être une étape, ça peut être un moment où chacun prend
conscience de ce que la Syrie traverse", a-t-il espéré.
Quand on voit la vidéo de leur entretien bilatéral (ci-dessous) on voit à quel point le Président François Hollande s'est heurté au mur de silence impassible que lui a opposé Vladimir Poutine, quand il a voulu parler de la Syrie.
Quand on voit la vidéo de leur entretien bilatéral (ci-dessous) on voit à quel point le Président François Hollande s'est heurté au mur de silence impassible que lui a opposé Vladimir Poutine, quand il a voulu parler de la Syrie.
Le président Russe Vladimir Poutine est apparu
le visage fermé, impénétrable, pendant que François Hollande tentait d'évoquer la
Syrie, mais en échange le Président Russe n'a pas dit un mot sur la Syrie, préférant ouvrir l'entretien en mettant l'accent sur
"certaines inquiétudes" autour des relations commerciales
franco-russes.
Avant la vidéo, voir la suite de l'article : Syrie: Hollande sans «trop d'illusions» face à Poutine
Libération - il y a 4 heures François Hollande s'est entretenu lundi du conflit syrien avec son ... sur les positions de M. Poutine au
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Voir l'attitude de François Hollande et celle de Vladimir Poutine au cour de leur entretien bilatéral , il ne fait aucune doute que l'entretien a été très tendu :
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Toujours le Lundi 17 Juin , le Président des Etats Unis Barack Obama et le Président Russe Vladimir Poutine ont affiché leurs divergences au sujet du conflit Syrien au cours d'un entretien bilatéral organisé en marge du sommet du G8, à Enniskillen, en
Irlande du Nord.
Moscou et Washington ne sont pas d'accord sur les
moyens de mettre fin au conflit, mais souhaitent que les deux camps
s'assoient autour d'une table pour négocier, a déclaré le président
russe.
Les médias relatent que Moscou et Washington ne sont pas d'accord sur les moyens de mettre fin au conflit, mais souhaitent que le bain de sang cesse et que les deux camps s'assoient autour d'une table pour négocier, d'après une déclaration faite par Vladimir Poutine à l'issue de ce tête-à-tête .
D'après les commentateur , les deux chefs d'Etat sont apparus mal à l'aise après cet entretien face à la presse, le Président Russe Vladimir Poutine a gardé les yeux rivés vers le sol en parlant de la Syrie et le Président des Etats Unis Barack Obama ne s'est tourné vers lui qu'à de rares occasions.
"Nos positions ne coïncident pas totalement, mais nous sommes unis par une même volonté de mettre fin à la violence, d'arrêter l'augmentation du nombre de victimes en Syrie, de résoudre les problèmes par des moyens pacifiques, y compris les discussions de Genève", a déclaré Vladimir Poutine, en évoquant la conférence de paix dont les Etats-Unis et la Russie avait lancé l'idée début mai. ...."Nous sommes tombés d'accord pour appuyer le processus de négociations et encourager les parties à s'asseoir à la table de négociations, à organiser des discussions à Genève", a-t-il ajouté..
"En ce qui concerne la Syrie, nous avons effectivement des points de vue différents sur le problème mais partageons l'intérêt de faire cesser les violences, de neutraliser les armes chimiques, de garantir qu'elles ne sont pas utilisées et qu'elles ne font pas l'objet d'une dissémination", a quant à lui déclaré Barack Obama.
Vladimir Poutine et lui-même, a-t-il rapporté , ont ordonné à leurs équipes de travailler à tenue la conférence de Genève.
Barack Obama avec son habitude de faire diversion a aussi parlé de judo , mais le Président Vladimir Poutine pourtant grand amateur de ce sport est resté insensible à ce propos.
( Rappelons pour être clair que les États-Unis en était arrivés il y a quelques jours après plusieurs interrogations, à la conclusion (hâtive) que les forces gouvernementales avaient eu recours à des armes chimiques, pour annoncer la semaine dernière, avant la tenue du G8, leur intention de fournir une aide militaire directe aux rebelles.)
Le Premier ministre britannique David Cameron, avait auparavant reconnu lui aussi "les "grandes divergences" qui opposent Moscou aux puissances occidentales sur les moyens de mettre fin au conflit syrien.
Aujourd'hui Mardi 18 Juin le conflit syrien sera discuté officiellement en cours de réunion par tous les membres du G20, et nous ferons le point sur cette question particulière dans un prochain éditorial.
Revue de presse :
En attendant nous pouvons retrouver ci-dessous un dossier Spécial Syrie de source rtbf qui retrace en direct et en continu la situation en Syrie, et un dossier de source francetv info qui retrace toute l'actualité syrienne en temps réel.
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