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17 novembre 2010

continuité et stabilité sont les deux mamelles du Gvt. Fillon 3

Éditorial de lucienne magalie pons

En prélude à l’intervention du Président , François Fillon profil III était très en verve, Mardi, lors de la séance des questions à l'Assemblée nationale, et annonça à l'avance le programme présidentiel du soir : « c'est un gouvernement de combat contre l'endettement, c'est un gouvernement de combat contre le chômage, c'est un gouvernement de combat contre les injustices, c'est un gouvernement de combat contre l'insécurité ! » il n’a oublié qu’une chose il n’a pas dévoilé que c’est aussi un gouvernement de combat qui dès à présent se met en position pour la présidentielle de 2012 .

. Le matin même, selon un premier sondage deux tiers des sondés refusaient leur confiance au nouveau gouvernement et pas de commentaire favorables dans les médias à l’exception de la reprise des déclarations enthousiastes des ministres reconduits et autres cadres de la majorité UMP présidentielle et du cercle proche du pouvoir..

Encore une fois Fillon 3 s’offre en paravent sur le devant de scène pour permettre au Président de se protéger des réactions

C’était mal calculé, le soir même de l’intervention de Nicolas Sarkozy, qui s’est plus adressés à des journalistes qu’à ses compatriotes, allait déclencher un fleuve de réactions de la part de ses opposant dissidents de droite, notamment Bayrou, de Villepin, Dupont Aignan, et de son opposition classique de gauche le PS, le PC, et les autres.

A son tour, Le Président s'est exprimé à la télévision, mardi soir.

Interrogé par Claire Chazal (TF1), David Pujadas (France 2) et Michel Denisot (Canal+), dans la bibliothèque de l'Élysée, pendant près de deux heures.

Les questions brûlantes qui agitent l’opinion et les français de la classe laborieuse ,ont été passés à la trappe comme par exemple les conflits d’intérêts et le lobbyisme de certains ministres anciens et nouveaux, et de quelques membres de la majorité présidentielle ou encore le classement de certains dossiers sans suite par le parquet, ou encore des polémique actuelles comme le « Karachigate » et le refus du Président de l’Assemblée Nationale de délivrer une copie des auditions parlementaires sur l’attentat de Karachi en Mai 2002

Ce mardi soir sur nos écrans, il ne fut pas question de tout cela, il fut question de s’appliquer à valoriser l’image recomposée du Président , de se montrer mesuré, sérieux, concentré, à la hauteur des annonces de ses prochaines grandes réformes, et aussi de passer sur l’actualité critique ou gênante

L’émission après le civilités d’usage a débuté par les questions des journalistes qui se sont presque d’emblée fait clouer le bec par des réponses du genre « ce n’est pas exact … » … « ce n’est come ça que ça se passe » médusés par son aplomb les journalistes dans l’impuissance de l’affronter sous l’œil des caméras pour ne pas faire scandale, ou de crainte de le faire sortir de ses gongs ce qui aurait été désastreux en début d’une émission qui se voulait crédible., ont préféré ne pas s’imposer.

Après ce premier exercice d’intimidation le Président s’est épandu longuement sur l’intérêt national, sur ses devoirs, sur ses responsabilités, sur le remaniement sur son avenir, sur l’avenir de la France

La première question de Michel Denisot, sur le remaniement parut choquer le Président « est-ce que vous avez reconduit François Fillon avec enthousiasme ? » risque Denisot, Nicolas Sarkozy bon acteur fait semblant d’être étonné, surpris … « Euh... attendez... euh ... si vous me permettez,... chacun des mots que vous avez prononcé est important. », répond-t-il, et il explique alors longuement que les journalistes, les commentateurs, la France toute entière n'ont rien compris …pour arriver à une conclusion sur ce sujet : « les choix de personnes sont toujours des choix qui demandent d'y penser. » ….il avoue sur Fillon, « j'ai une grande confiance en lui ….Il est très compétent. » …. « nous avons pu avoir ici ou là des discussions. ... un président ne doit pas procéder par enthousiasme. »

Et ensuite de préciser avec une sérieuse sévérité consciencieuse à Pujadas qui s’interroge sur une contrainte « cette reconduction : un choix contraint ? « …..C'est un choix qui m'appartient. je l'ai fait en conscience. » …… « vous savez, je respecte les commentateurs. Le commentaire est libre. Et c'est bien ainsi en démocratie.

« Si c'est un choix, il ne peut pas être contraint. » …. (David Pujadas fait une mine contrite) , Le Président enchaîne … » Et si ce n'était pas un choix ? …. » j'ai pensé qu'il était la meilleure personne à la place de premier ministre. je n'en ai aucun regret. » en référence avec une certaine hauteur à son devoir de président : « A la place où je suis, mon devoir est de prendre les bonnes décisions. »

Très gaullien d’apparence, mais assez tendu Nicolas Sarkozy évoque ensuite la crise « la plus grave depuis un siècle. » et revient à Fillion 1/2/3 ? ;;;; . « François Fillon et moi, nous sommes de la même génération. » et à JL Borloo …. « J’aurais souhaité qu'il resta au gouvernement. »

Claire Chazal essaie de percer : « …. au fond, vous avez décidé de garder un premier ministre très populaire. » …. Nicolas Sarkozy plonge et se reprend en jetant « une petite fleur fané » comme à regret : « il a très bien géré toutes les crises que je lui ai demandé de gérer », comme la tempête Xynthia ou la grève des carburants.

Et la fin de l'ouverture ? Encore une question qui peut froisser …. « Pardon de vous le dire, mais ce n'est pas exact.» rétorque le Président et de citer des personnalités périphériques : « le président de la Cour des Comptes Didier Migaud, le directeur de l'agence de santé en île-de-France Claude Evin, et même ... Eric Besson, « 10 ans député socialiste.» enchaîne enfin sur son nouveau Garde des Sceaux, Michel Mercier, ex-Modem … mais qui était « très proche de François Bayrou.» Les trois journalistes de ramener la question sur le fond de insistent presque sur la fin de l'ouverture. Sarkozy répète en tournant autour du pot : « ce n'est pas exact. (...) Ce n'est pas un gouvernement partisan, c'est un gouvernement resserré.» Nathalie Kosciusko-Morizet serait-elle une ministre de l'écologie au rabais ? Mais non, elle aura la maîtrise de la fixation du prix de l'énergie enfin il se prend à louer ses « troupes fraîches », la jeunesse de son équipe, avec NKM, Wauquiez, Le Maire, ou Chatel.

David Pujadas à l’art et la manière de poser des questions pour blanchir des points ténébreux et enchaîne pour faire diversion par une question sur la suppression du ministère de l'identité nationale « c'était un concept destiné à grappiller quelques voix au FN ?» avance - t-i-il Nicolas Sarkozy soudain conciliant élude la question en reconnaissant « le ratage de son débat identitaire de l'automne 2009 « le débat sur l'identité national a provoqué des malentendus. ….. Eric Besson n'y est pour rien, …. le sens de l'action que je mène, il est assez simple.» DIT6IL …..et il explique la manœuvre qui d’après ce que nous avons compris était de réconcilier « cette espèce de crainte de l'avenir » avec le « besoin d'identité nationale. »

Alors, un échec, ce débat ?, insiste un journaliste, « Sans doute, mais il faut être pragmatique.», Le Président ne s’attarde pas sur l’échec ou le ratage ou le malentendu et passe à l’immigration selon lui « la machine à intégrer est en panne …. On n'a pas maîtrisé les flux migratoires, c'est important ce point d'analyse.» Nicolas Sarkozy intarissable reprend le discours de l'extrême droite française, « seul le ministre de l'intérieur a les moyens de réguler les flux migratoires. ….. Et ceux qui contestent cela, contestent la réalité. l Aurait-il échoué à lutter contre l'immigration clandestine ? il semblerait que non « Bien sur que l'immigration clandestine a diminué …..Mais moi je ne veux pas polémiquer. » le Président conclut : « j'ai renoncé à l'identité nationale comme mots, m-o-t-s, mais sur le fond je n'y ai pas renoncé.»

Tout est éclairci, … sans jeux de mots.

Nicolas Sarkozy s’évade ensuite sur l'interdiction du port du voile intégral « une prison de tissu « ….. « nous voulons un islam de France mais pas d'islam en France …..

Explication ambigüe qui demande réflexion aurait-il fourché en fin de phrase «islam » pour « islamisme » ?

Passés quelques commentaires sur le remaniement et la stabilité, maîtres mots indéracinables de son action Nicolas Sarkozy enchaîne sur la réforme des retraites.

Claire Chazal essaie d’évoquer « la dureté du passage en force », Le Président dément : « il n'y a pas eu de violence …. Nous avons fait cette réforme considérable des retraites sans violences. …… Les Français peuvent être fiers, ils ont manifesté leur différence, leur inquiétude. »

- "Les Français peuvent être fiers" .... de qui ? de quoi ? pourquoi ? …. regrettons cette instrumentalisation des français soi-disant fiers en dont la colère n’a pas été perçue à l’Elysée et qui s’apprêtent encore à manifester par millions leur mécontentement

« On ne pouvait plus payer les retraites » s’alarme Le Président qui pour justifier sa réforme lâche un chiffre ( faux d’après certains médias ) de (30 milliards d'euros de déficit dans la foulée il loue au passage Eric Woerth, « à qui je veux rendre un hommage appuyé. » puis il remet l’accent sur les Français qu’il « comprend » et à l’adresse des Syndicats il délivre sournoisement un dégommage maison sous forme de compensation « compassionnelle « ….. « Après tout, cette réforme était désagréable. Il ne fallait même pas que les syndicats l'assument …….. c'est au gouvernement de le faire.», d’après le sens du devoir, de « l'intérêt national « …… « que chacun gagne en crédibilité » ajoute-t-il

Cette réforme est-elle suffisante ? interroge Michel Denisot. Le Président le rassure …. » Elle produit « un excédent jusqu'en 2020 »., cette affirmation demanderait à être développée, aucun journaliste ne relance, pourtant des experts estimés que la réforme laisse 15 milliards d'euros de déficit annuel en 2018, mais le Président enchaîne sur sa lancée en affirmant que : « cette réforme rapporte 42 milliards d'euros par an.» Cette affirmation est celle du Président, ses sources ne sont pas celles des experts assurément, qui eux prévoient L'évaluation que les mesures d’âges ne génèreront que 20 milliards par an au mieux- disant.

Le président considère que « le travail ne se partage pas.», pour lui il faut « augmenter la durée de vie au travail..

Pourquoi pas jusqu’à la mort d’usure sur les lieux du travail ?, un retraité en moins à pensionner et Hop !…..

David Pujadas ose l'interroger sur la cristallisation des oppositions sur la propre personne du Monarque élyséen. …. Nicolas Sarkozy fronce le sourcil, le regard : « mais bien sur, mais je ne suis pas un homme qui fuit ses responsabilités. » …… « Vous savez, si je devais réagir à chaque outrance...» Il cite Barack Obama, Angela Merkel cet antisarkozysme lui parait normal, « c'est normal en période de crise ». Pujadas très « professionnel » risque : « ce n'est que la crise ? » Sarkozy le mate du regard : « non, … »

Pour expliquer son impopularité il revient à son morceaux de choix la réforme des retraites : « la question des retraites n'était pas une affaire de popularité.»

Miracle ! Le Président accepte de justifier son nouvel avion, la présidence a vendu deux Airbus A319 pour financer l'A330 confirme le Président sans citer le prix de vente des « coucous », ni le prix d’achat et de restauration du nouvel avion présidentiel, mais il parait que son successeur en profitera…

Retour sur le sort de son talentueux ancien Ministre Eric Woerth Après avoir rappelé toute son amitié, le courage et la dignité de l’intéressé il prétend « lui même m'a dit qu'il serait plus facile pour lui de se défendre s'il n'était plus ministre. » (pourtant encore dimanche Eric Woerth rappelait qu'il souhaitait rester au gouvernement.) Le Président ajoute cependant : «… par ailleurs, je lui ai fait valoir qu'il serait plus facile pour nous de ne pas avoir à gérer ses rendez vous judiciaires.»

Conclusion la vérité tient en deux mots prosaïquement Eric Worth n’était pas volontaire pour se sacrifier, il voulait rester ministre mais il a été lâché comme un colis encombrant », c’est beaucoup plus simple.

David Pujadas décidément en forme olympique se lance « sur la chasse aux Roms de l'été. Le Président se retourne, le doigt pointé, contre les trois journalistes, chacun en reçoit pout son grade, et encore contre les médias en général. « Quelle drôle de façon de réécrire l'histoire ! Regardons le journal télévisé qui est le vôtre ! » Il leur reproche la couverture médiatique à répétition donnée aux incidents de Grenoble dans leurs journaux télévisés : «Vous ne l'avez pas fait un soir, vous l'avez fait toute la semaine ! »…. Et il justifie : « Dans le discours de Grenoble, il n'y a pas une outrance.» …. « Le problème n'est pas les Roms …… il n'y a pas eu de stigmatisation. ». « Regardez comment les choses sont transformées »…

Le Président reprend une question et répond : « L’Europe s’indigne-elle ?.... « Une dame a fait des comparaisons honteuses et blessantes » réplique-t-il, sans rappeler le nom de la dame, Les trois journalistes sidérés abandonnent, pourtant Viviane Reding, la « dame », n'était pas seule, à critiquer la France : la presse étrangère, le conseil de l'Europe, l'ONU.

Le Président prend dans son collimateur Claire Chazal « gelée » sur son siège et l’appelle à témoin « Qu'a dit la commission ? Qu'il n'y avait pas lieu à enquête.» ….. « Mieux, j'ai vu le pape.» ajoute-t-il. ………

Le silence règne une demi minute sur toutes les colonnes !

Mais il a encore des questions à épuiser, Denisot met sur le bureau les écoutes et l'affaire Bettencourt. Alors là c’est le bouquet, le président accuse Denisot : « vous me prêter une intelligence a minima moyenne, n'est-ce pas ? » …… « quel est l'intérêt d'écouter tous les jours un journaliste qui écrit tous les jours ? …. Et une par allusion visant implicitement Plenel sans le citer il complète … « Il n'y a qu'un seul cas dans l'histoire de la République... et il est de gauche. »

Pujadas en remet une couche et tente une question sur les vols de portables dans 3 rédactions : « Et vous voulez qu'en tant de chef de l'Etat je m'occupe des vols de portables ? » Il proteste : «Vous m'accusez de les avoir volés ?» Imaginez un journaliste accuser le chef de l'Etat de vol, alors que ce dernier est pénalement ... inattaquable.

Visiblement le Président n’est pas concerné …. Ouf !

On passe aux sujets des otages …… . : Le Président mesure l’importance des sujets « ce sont des sujets extrêmement difficiles. »

21h09 déjà , on change de cap le Président respire , on met à la ‘Une’ son programme d’ici jusqu’à la fin de son mandat riche d’ intentions et de promesses , concernant un sujet qu’il affectionne le Président joue sur la corde sensible de la dépendance, ce « cinquième risque » qu'il veut inscrire dans le périmètre de la Sécurité sociale avec une assurance obligatoire pour garantir les frais de la dépendance, que les enfants ne peuvent assumer matériellement etc…. , nous gravissons les degrés de la compassion et de l’émotion en écoutant le Président.

Le Président annonce une grande consultation pendant 6 mois avec les conseils généraux, les syndicats et les associations et précise « les décisions seront prises à l'été 2011. Je n'annoncerai pas les solutions maintenant. »

Ah bon, les aurait-ils déjà toutes prêtes dans le tiroir de son bureau pour un nouveau passage en force ? Encore 6 mois de suspens ….. Ca occupera les médias, ce sera toujours ça de gagner pour faire durer des polémiques qui masqueront les vrais « emmerds » des amis qui se dilueront sous cape au fil du temps..

Le Président prévient : « …….c'est pas raisonnable pour moi de m'occuper d'un sujet comme ça.» C'est un sujet pour premier ministre, pas pour un président !

Décidément nous n’avons plus en face de nous sur l’écran l’hyperprésident, manifestement il a l’intention de placer Fillon 3 sur le devant de scène comme d’habitude pour encaisser les tuiles essuyer les plâtres !

Enfin le feu d’artifice sur fond de fiscalité avec les deux fusées prêtes à faire imploser le bouclier fiscal et l’ISF déjà évoquée » par ailleurs par Christine Lagarde.

le Président rappelle le contexte ……… « je ne peux pas accepter les déficits de compétitivité avec notre principal client et notre principal fournisseur, l'Allemagne.», il répète des argument déjà entendus en Juillet sur la nécessité de convergence fiscale franco-allemande. « Les socialistes allemands ont supprimé il y a quelques années l'impôt sur la fortune. Ils ont été imités par qui ? les socialistes espagnols ! »

(Le Président semble en défaut d’information en effet les socialistes espagnols viennent de le rétablir pour cause de crise.) Passons …..

Le Président complète : « je ne veux plus de délocalisations vers l'Allemagne. »

Ah bon ! On délocaliserait vers l’Allemagne …..à cause de l’ISF ? à mon humble connaissance les délocalisations s’opèrent vers les pays qui pratiquent des salaires de misère et ne s’embarrassent pas de protection sociale., on a même vu il n’y a pas très longtemps des entreprises délocalisées en Roumanie narguer cyniquement quelques salariés en passe d’être licenciés en leur proposant un salaire de 100 à 150 euros par mois pour les suivre en Roumanie ….

D’après le Président on supprimera le bouclier fiscal (600 millions d'euros) mais aussi l'impôt de solidarité sur la fortune (4 milliards d'euros) et il estime qu’il « il vaut mieux taxer les revenus du patrimoine et les plus-values du patrimoine.»

« J'ai bien conscience de l'aspiration des Français à la justice ». Mais « la justice, c'est que nous ayons un système fiscal qui permette de récompenser ceux qui travaillent. La justice, ce n'est pas l'égalitarisme.»

Pujadas insiste sur ce qui peut s’interpréter comme un revirement fiscal, notamment sur le bouclier fiscal, le Président en convient implicitement « Mais j'disais aussi que je ne toucherai pas à l'ISF »

Où est le problème ?

Enfin il rassure et annonce : « Il n'y aura pas d'augmentation d'impôt. Il y aura des réductions de dépenses publiques. » ….. « la France a créé près de 50 000 emplois au troisième trimestre. . « Le chômage reculera l'année prochaine. » assure-il en répétant sa prédiction du 25 janvier dernier, « On peut s'en sortir, il n'y a pas de fatalité ! » conclut-il.

(D’après les analystes financiers le chiffre exact est de 44 600 postes, et le chômage continue d'augmenter. « Le chômage reculera l'année prochaine. » Grosse promesse, déjà livrée ... le 25 janvier dernier. « On peut s'en sortir, il n'y a pas de fatalité ! »)

Et le G20 ? « La question, c'est d'obtenir des résultats. » Sarkozy n'a pas compris : la question, c'est de ne pas promettre n'importe quoi. Surtout quand on reste moins d'une dizaine d'heures à Séoul...

L’horloge tourne la fin de l’émission approche, il est temps de passer à l’international David Pujadas se pointe sur Liu Xiaobo. Le Président pour sa gouverne se fait pédagogue en évoquant Aung San Suu Kyi : la Chine est intervenue sur la Birmanie, « parce que je ne lui en ai parlé ».

On comprend qu’il entend faire l’impasse sur les droits de l’homme et sur ce dissident chinois pour ne pas froisser son nouvel ami et partenaire

Prudence diplomatique, mais pourtant en 2007 et encore en 2008 étaient le drapeau de la diplomatie Française et voilà qu’actuellement les droits de l’homme sont devenus un sujet tabou.

Retour au national, le Président Sarkozy sera-t-il candidat en 2012 ? …. Un long suspens commence instantanément puisque le Président ne prendra sa décision que « quelque part à l'automne de l'année 2011 ».

« J'ai tellement conscience du ridicule de mon propre intérêt par rapport aux attentes des gens qui sortent à peine de la crise. Les gens attendent que je travaille jusqu'à la dernière minute.»

Il est presque temps de rendre l’antenne, Nicolas Sarkozy évoque encore deux sujets qui lui tiennent à cœur, une réforme de la justice pour la « rapprocher des citoyens », avec jurys populaires et une simplification du droit de l'urbanisme et du droit du logement.

En matière de justice Monsieur Mercier sera-t-il aussi « efficace « et expéditif que Madame Rachida Dati ? A zut, je me demande pourquoi il ne l’a pas rappelé .Vraiment les hommes sont parfois ingrat et comme le Président est un homme par définition dans ce cas bien précis il est ingrat.

L’émission se termine sur des questions très banales : avez-vous changé ? Ecoutez-vous davantage ?

Le Président ravi sacrifie à son orgueil mignon pour mettre en évidence comme à son habitude sa Carlita : « Quand on a la chance d'être marié avec une femme qui a une grande intelligence, ce serait dommage de ne pas écouter... »

Une amélioration notable : « sur les grands sujets, je deviens moins influençable …… . » Le pouvoir change votre vision des choses. »

Ma conclusion : Doux Jésus pourvu que le Président ne prenne pas ses visions pour des réalités et vice versa, ce sera mon dernier mot.

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