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04 janvier 2010

La restauration des colonnes de Buren : 4 millions d'Euros




















article de lucienne magalie pons

Les Colonnes de Buren ont été rénovées pour 4 Millions d’euros


Les 260 colonnes blanc et noir, installées dans la Cour du Palais Royal à Paris depuis 1986, connues sous le nom de colonnes de Buren, viennent de faire l’objet d’une restauration, coût de l’opération : 4 millions d’euros débloqués par Le Ministère de la Culture.


En 1986, Le ministre de la culture de l’époque, Jack Lang, prenant pour prétexte que la cour pavé de marbre du Palais Royal était utilisée par les Conseillers du Conseil d’Etat, pour garer leur voitures, avait décidé de faire dépaver cette magnifique Cour et avait confié à Daniel Buren d’y édifier son œuvre « d’Art moderne » , « les Deux Plateaux » , c'est-à-dire 260 demi colonnes de hauteur irrégulières peintes de rayures noires et blanches et disposées sur la Cour du Palais Royal, de telles sortes qu’elles empêchent les voitures des Conseillers du Conseil d’Etat de se garer.


Soulignons au passage que ces voitures étaient à l’époque très peu nombreuses, cinq, six au plus et ne se trouvaient pas garées en évidence, mais assez discrètement vers les arcades, a proximité des sorties du Palais.

Les 260 colonnes blanc et noir, installées dans la Cour du Palais Royal à Paris depuis 1986, connues sous le nom de colonnes de Buren, viennent de faire l’objet d’une restauration 4 millions d’euros débloqués par Le Ministère de la Culture.


Cette œuvre moderne "les Deux Plateaux", anachronique en ce lieu, a été rénovée et sera inaugurée vendredi par le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.


En effet, En 2007, l'artiste Daniel Buren avait piqué une crise de colère pour se plaindre de l'état des lieux, les colonnes depuis 1986 s’étaient un peu dégradées par l’usure normale du temps et des intempéries, comme on aurait bien du le prévoir et s’en douter à l’époque.


L’œuvre de Buren à l’époque avait été vivement critiquée par les défenseurs des monuments historiques respectueux de l’architecture et de l’art classique, et certains pensaient et pensent toujours qu’il s’agissait d’une dégradation portant atteinte à un monument historique et à la mémoire des lieux.


Ils n’ont pas été entendus à l’époque, mais ils espèrent encore qu’un jour un Ministre de la culture fera restaurer les lieux pour leur rendre leur authenticité et leur aspects historiques d’origines.


C’est bien le contraire qui vient de se produire.


Dépenser 4 millions d’euros pour restaurer des demi-colonnes peintes en rayures noires et blanches qui continueront à dénaturer les lieux, il fallait l’oser ! Monsieur Frédéric Mitterrand l’a osé, et il allongera encore les frais d’une inauguration de cette restauration, cérémonie qui ne s’imposait pas, encore une insulte de l’authenticité historique de nos monuments qui ne passera pas inaperçue.


Pour en savoir plus :


Source Wikipédia : Extrait :


« L'installation fut commandée en 1985 par le ministère de la Culture, alors dirigé par Jack Lang, pour occuper la place d'un parking.


L'œuvre, qui occupe les 3 000 m² de la cour, est constituée d'un maillage de 260 colonnes de marbre blanc zébré de noir, de tailles différentes. Elle est conçue comme un ouvrage en deux plans, l'un au niveau de la cour, l'autre en sous-sol avec à l'origine un plan d'eau reflétant visuellement et de façon sonore le niveau supérieur.


Le projet, achevé en 1986, provoque de nombreuses polémiques à tout niveau, en particulier médiatiques, avec la publication de près de 225 articles dans 45 journaux ou revues, le journal Le Figaro étant en première ligne [1]. Il a fait l’objet à plusieurs questions lors des séances au Parlement, de nombreux recours en justice, de la création d'association de défense et de quelques pétitions (dont celle, négative, des membres du Conseil d'État en janvier 1986 et celle, positive, émanant du milieu artistique, en avril 1986)[1]. Le 29 janvier 1986, Jacques Chirac, alors maire de Paris, prend un arrêté imposant l'arrêt des travaux. Cet arrêté fait l'objet de nombreuses procédures aux résultats contradictoires. François Léotard remplace alors Jack Lang au Ministère de la Culture et étudie l'hypothèse d'une destruction des travaux en cours. Le 2 mai, Daniel Buren assigne le ministre au tribunal sur le sujet du droit moral de l'artiste sur son œuvre et François Léotard cède sur cet argument, ordonnant l'achèvement des travaux. Les recours juridiques prennent fin seulement en décembre 1992.


L'alimentation du plan d'eau a cessé de fonctionner depuis 2000, entrainant entre autres un salissement de la partie souterraine » …..



Notede lucienne magalie pons : Monsieur François Mitterrand était en 1986 Président de la République, nous lui devons aussi la pyramide en verre du palais du Louvre qui est aussi une œuvre d’art contemporain qui n’a pas sa place en ces lieux.

Ces œuvres d’art contemporain auraient très bien pu se construire dans d’autres espaces, il faut voir là le souci d’orgueil d’hommes de pouvoir désirant se faire une notoriété indécrochable et imméritée en se servant des fleurons de nos monuments historiques.

Je redoute que l’un d’entre eux ne s’accroche par une œuvre « d’art » contemporain, au pied de l’Arc de triomphe édifié au centre de la place Charles de Gaulle, pour se faire véhiculer dans l’Histoire, accouplé au Général de Gaulle. La place Charles-de-Gaulle, anciennement place de l’Étoile, est devenue officiellement la place Charles-de-Gaulle le 13 Novembre 1970, après la mort de Charles de Gaulle en 1969.


1 commentaire:

Anonyme a dit…

Juste pour information ,avant de critiquer cette œuvre, renseignez vous sur celle-ci... Vous apprendrez peu-être que ces colonnes ne sont pas peintes !